Le nouvel entraîneur parisien a pris ses fonctions, mardi, en remplacement de Mauricio Pochettino. Il se dit prêt à relever le défi du club de la capitale.

Pour Henri IV, « Paris valait bien une messe ». Si Christophe Galtier n’a pas grand-chose à voir avec l’ancien roi de France et de Navarre, il pourrait détourner un peu l’expression : « Paris vaut bien qu’on oublie Marseille. » Pour être intronisé nouvel entraîneur du Paris-Saint-Germain, mardi 5 juillet, en remplacement de l’Argentin Mauricio Pochettino, l’enfant de la cité phocéenne l’assume : il a « mis de côté [ses] origines marseillaises ».

Lors de sa conférence de presse de présentation, Christophe Galtier a posé les jalons de son mandat à la tête du club de la capitale. Le nouveau coach n’a pas semblé flotter dans le grand costume d’entraîneur du plus important club de France. Après Saint-Etienne, Lille et Nice en 2021, le technicien marseillais entend imposer sa méthode à Paris : « Pas un joueur ne sera au-dessus de ce que doit être le groupe et la position du groupe. » Et il l’a répété : « Si j’ai accepté ces responsabilités, c’est que j’en suis capable.»

Au côté du président du club de la capitale, Nasser Al-Khelaïfi, qui boucle enfin plus d’un mois d’incertitude après l’annonce en grande pompe de la prolongation du contrat de Kylian Mbappé, Christophe Galtier a exposé son projet. « Il n’y aura aucun compromis sur l’exigence et le travail », a averti l’entraîneur, qui a rencontré par la suite ses nouveaux joueurs pour un premier entraînement.